Le lecteur qui va parvenir à cette page, va sans doute se demander le rapport qu'il y a entre Richemont et Sainte Germaine ? Je répondrais volontiers : aucun ! J'oserai dire seulement qu'elle aurait pû devenir la patronne des jeunes de Richemont, tant sa vie sobre, modeste, effacée, d'une laïque matyre et contemplative, est un merveilleux exemple de sainteté, un bel exemple de prière, sans besoin de se lancer dans une étude théologique de la prière...

D'autre part, il y aurait eu moins de déçus qu'avec ce jeune Saint FAUSTE dont on ignore s'il a vraiment existé ! Les reliques ? Très bien mais on ne sait à qui elles appartenaient !

Quand j'avais 18 ans, en colonie en Cenrre Aéré à Martillac, j'ai rencontré des dames au service des autres qui se prénommaient "Germaine" ! Je supposais à l'époque que ce prénom était celui d'un Saint Germain transformé au féminin comme Jeanne ou Marcelle ou Augustine et tant d'autres !

En 2014 faisant des recherches sur le net, je tombe sur le château de Pibrac, petit village à l'ouest de Toulouse et là, je découvre et me passionne pour une jeune fille dont l'histoire fit l'objet de nombreux ouvrages, tous aussi farfelus les uns que les autres, [je me souviens de cet auteur qui débutait ainsi : "je viens d'achever la vie de Ste XXX ; je m'attaque maintenant à la vie d'une jeune pauvre bergère de Pibrac.... sans s'être déplacé à Pibrac !]  Il me semblait que le plus sérieux était l'auteur de 1768 [indiqué sur le document décroché sur les vieux livres d'internet !] de l'abbé Laurent. Voulant que l'ouvrage d'origine soit plus lisible, je l'ai réécrit respectant toutes les données scrupulesement ! J'ai constaté que les dates ne pouvaient correspondre : 1768 écrit 167 ans après le décès de Germaine, mais surtout, 127 ans après l'exhumation "accidentelle" de Germaine Cousin ! Donc je me suis dit : cet auteur ne l'a pas connu ! De plus, comment peut-il "raconter" les évènements de la Béatifications qui eurent lieu 77 ans plus tard ? Il y a anguille sous roche !

Je ne cherche plus à comprendre ! Ce récit est quand même plus proche de la réalité que l'ouvrage de Louis Veuillot, frère du Cardinal Veuillot qui sur 335 pages ne consacre que 8 pages à Sainte Germaine et rempli le vide des 327 pages restantes de références à Bossuet !

Bien sûr ! J'entends déja : Et toi ? Tu l'as connu Sainte Germaine ?

Ben non ! Mais je suis allé 5 ou 6 fois à Pibrac, à l'Eglise me recueillir devant son ossuaire, à sa maison où la bergerie est accessible de 9 h à 18h... etc... Et j'ai eu la chance de rencontrer l'Archiviste de l'Association - et d'être invité à sa table - qui me fit copie numérique de documents dont aucun livre ne parlent !

J'ai donc repris simplement la vie de Germaine en incluant les témoignages qui me furent remis !

Dans l'ouvrage de 2014, édité seulement sur le net, j'ai inclus les textes de l'époque qui prouvent l'authenticité des révélations de cette adorable sainte ! Ce qui n'avait jamais été fait au paravant !

Jadis, les murs de l'Egise de Pibrac où Sainte Germaine vint prier tous les jours, étaient couverts d'Ex-voto, plaques de marbre témoins de reconnaissances envers Ste Germaine ! Les réformes de Vatican II on fait balayer tout celà, effaçant les bienfaits réalisés par Ste Germaine de Pibrac ! B.S.